Dans un article antérieur « L’autocontrôle un outil de surveillance » ,il était évoqué les intérêts de l’autocontrôle pour surveiller les bactéries pathogènes (règlement (CE) n°2073/2005).


En cas de résultat positif, il est impératif de :


  1. Réaliser une contre-analyse et prévenir la DDCSPP
  2. Contrôler les produits finis avant la mise sur le marché pour s’assurer de leur salubrité. Le pH, l’activité de l’eau (Aw), la température, la teneur en sel et l’oxygène de certains produits sont défavorables au développement de certaines bactéries.
  3. En cas de résultats positifs sur les produits commercialisés, mettre en place le dispositif du « retrait-rappel ».
  4. En cas de résultats négatifs sur les produits finis, la commercialisation sera normalement possible et devra être contrainte à des contrôles renforcés par lot, en l’attente du retour des mesures correctives.
  5. Dans tous les cas, on recherche l’origine de la contamination et met en place les actions correctives pour retrouver le niveau de qualité exigé par la réglementation.
  6. On renforce la surveillance préventive (autocontrôle) sur les critères à risque.

Les mesures du « retrait-rappel » consistent à retirer les produits contaminés du circuit de commercialisation. Au préalable, le producteur laitier fermier aura en sa possession un courrier en format PDF et manuscrit rédigé à cet effet. Il l’enverra aux différents points de vente et l’affichera dans sa vitrine. Il aura également crée son compte sur le site gouvernemental https://rappel.conso.gouv.fr.


Ces démarches permettent d’anticiper et d’être réactif le moment venu. Depuis avril 2021, les consommateurs ont accès au site internet pour consulter les produits concernés par le « retrait-rappel ». Ce site officiel dédié est la garantie d’une information facilement accessible, fiable et actualisée.


Prenons l’exemple d’une action corrective qui serait réalisée en présence de listéria monocytogène détectée dans un lait cru au tank. Le technicien du GDS met en place un plan d’échantillonnage pour déterminer l’origine du foyer. Il déterminera si l’origine est environnementale par le bais de chiffonnette et/ou par portage mammaire.  Pour la listéria monocytogène, sa détection mammaire est difficile sur un prélèvement. On la retrouve par excrétion intermittente. Les prélèvements s’effectuent au moins sur 4 traites de chaque laitière pour détecter la ou les porteuses saines. Le coût des analyses peuvent s’élever à 2 000€ pour retrouver le niveau de qualité exigé par la réglementation. Celle-ci serait pour partie prise en charge par le GDS. Pour plus de renseignements contacter votre interlocuteur Tony Lebas au 07.57.49.61.71.