L’Origine des Durocs
D’origine bretonne et très rustique à la robe allant du doré au rouge-brique, La race Duroc est originaire de l’est des États-Unis. Les porcs rouges, pouvant être les ancêtres de la race, ont été importés très précocement en Amérique du Nord. Christophe Colomb en aurait lui-même amené lors de son second voyage. Des cochons de couleur rouge ont également vraisemblablement été apportés dans des navires d’esclaves en provenance de Guinée ou par des navigateurs venant d’Espagne et du Portugal. Des porcs de race Berkshire rouge ont également été importés d’Angleterre.
Au début du XIXe siècle, deux races de porcs rouges sont élevés parallèlement dans la région de la Corn Belt, aux États-Unis. Il s’agit du Jersey Red, élevé dans la région de New Jersey, et du Duroc, élevé dans la région de New York. Celui-ci apparaît lorsqu’Isaac Frink de Milton, dans le comté de Saratoga, achète un porc rouge à Harry Kelsey et nomme ce verrat « Duroc », en l’honneur d’un étalon que Kelsey possède. La race Duroc descend de ce verrat, et porte dès lors le nom d’un cheval. Les deux races à l’origine du Duroc sont alors bien différentes. Le Duroc est plus petit que le Jersey Red, mais a des os plus fins et une carcasse de meilleure qualité. Dans les années 1860, des croisements sont réalisés entre Jersey Red et Duroc, et on obtient des animaux intermédiaires entre les deux races. Celles-ci continuent de se rapprocher et en 1883 est créée l’Association américaine Duroc-Jersey. La race prend rapidement le nom plus court de Duroc, et les différentes associations qui se créées autour d’elles sont regroupées au sein de la United Duroc Swine Registry en 1934.
Caractéristiques
Cette race est originaire d’Amérique du Nord. Les animaux ont une robe rousse brune uniforme. D’aspect rustique, cette race présente un corps allongé, des membres forts et des oreilles tombantes.
L’anecdote à placer dans les soirées
Sous Louis XIV l’on dit que :“rien ne se perd dans le cochon, tout est découpé, haché, apprêté, salé dans la journée même, des meilleurs morceaux aux moins bons. La vessie soufflée et séchée servait à conserver le tabac”.