Description

La métrite contagieuse équine est une maladie transmissible sexuellement causée par la bactérie Taylorella equigenitalis qui s’attaque aux chevaux. Cette maladie très contagieuse peut avoir des conséquences désastreuses sur la reproduction des équidés. La maladie ne touche que les chevaux, mais toutes les races y sont vulnérables.

Symptômes

Les étalons infectés ne présentent habituellement aucun signe clinique d’infection. Ils peuvent cependant transmettre la maladie.
Chez les juments, l’exposition initiale à la maladie cause habituellement une grande quantité d’écoulement vaginal de 12 à 14 jours après un accouplement naturel avec un étalon infecté. La maladie peut provoquer la stérilité et, rarement, l’avortement. La gravité de la maladie varie chez les juments.


Il existe deux états d’infection :
État actif : Le principal symptôme apparent est un écoulement vaginal qui varie de très faible à extrêmement abondant.
État de porteur : Aucun signe d’infection n’est visible. La jument peut toutefois transmettre l’infection.
L’incubation est de 2 à 5 jours après la saillie infectante.


Chez l’étalon :
Aucun symptôme visible : l’étalon est porteur sain, et peut le rester pendant plus de 4 mois en l’absence de traitement.
Par contre, sa fertilité chute en général, non pas par altération des spermatozoïdes, mais parce que l’infection utérine des juments empêche le développement embryonnaire.


Chez la jument :
La jument paraît en bonne santé.
On observe parfois des pertes vulvaires gris-blanchâtres dans les 2 jours après la saillie, pouvant persister 15 jours.
La jument reste vide, parfois son cycle est un peu raccourci.
Sans traitement, la jument peut éliminer d’elle-même la bactérie de son utérus et devenir gestante au bout de quelques cycles. Mais elle restera porteuse de la bactérie au niveau du clitoris pendant plus d’un an, et pourra la transmettre aux autres chevaux, y compris à son poulain. Bien que la durée de portage de la bactérie ne permette en général pas d’atteindre l’âge adulte du poulain, c’est la seule hypothèse permettant d’expliquer que quelques juments ou étalons n’ayant jamais été mis à la reproduction soient retrouvés porteurs.


A l’échelle d’un haras :
Chute de la fertilité globale, avec quelques juments présentant des pertes vulvaires gris- blanchâtres.