Symptômes

Symptômes classiquement décrits :

Phase clinique (dure 1 à 2 semaines) :

  • Fièvre, jetage, larmoiement (ressemble à la grippe ou à la rhinopneumonie), engorgement des membres, œdème du fourreau et du scrotum.
  • Avortement 2 à 4 semaines après la contamination par voie respiratoire d’une jument pleine. Toutes les juments contaminées n’avortent pas. Elles peuvent avorter sans avoir présenté de signes cliniques.
  • Subfertilité transitoire chez l’étalon pendant 6 à 8 semaines après l’infection, mais les juments contaminées à la saillie ne présentent pas d’infertilité.

Contamination


La contamination se fait par voie respiratoire : par inhalation de virus provenant d’un cheval en phase clinique (phase très courte suivant immédiatement le contamination, durant 1 à 2 semaines, maximum 30 jours).

Les principales sources sont : le jetage, les larmes, l’urine, les crottins, le sang, le sperme… La transmission nécessite un contact étroit entre chevaux.

Après cette phase clinique, les juments et les hongres éliminent totalement le virus et ne sont donc plus contagieux. Seuls certains chevaux entiers peuvent rester excréteurs dans le sperme. Ils ne sont alors contagieux que s’ils sont reproducteurs.

Voie vénérienne : uniquement d’un étalon excréteur aux juments qu’il saillit ou qui sont inséminées avec sa semence (fraîche, réfrigérée ou congelée).

Après guérison clinique, environ 40% des étalons restent porteurs du virus dans les glandes annexes de l’appareil génital et excrètent le virus dans le sperme. Cette excrétion ne se fait que dans le sperme (un étalon excréteur n’est donc pas contagieux pour les autres chevaux, en dehors des juments qu’il saillit, ou éventuellement les autres chevaux qui pourraient entrer en contact avec son sperme ou son urine). Cette excrétion peut durer de quelques mois à toute la vie. Ce portage est sous dépendance de la testostérone (la castration le fait cesser), mais il peut cesser spontanément. L’étalon est alors débarrassé définitivement du virus.

Il n’existe aucun moyen efficace de faire cesser l’excrétion. Une piste de recherche prometteuse concerne l’inhibition temporaire de la production de GnRH (hormone induisant la production de testostérone) grâce au « vaccin anti-GnRH » ou molécules antagonistes de la GnRH.

Une jument infectée ne transmettrait pas le virus à l’étalon par voie vénérienne, mais peut lui transmettre par voie respiratoire si elle est en phase clinique.

Les voies de contamination de l’artérite virale


La contamination se fait par voie respiratoire : par inhalation de virus provenant d’un cheval en phase clinique (phase très courte suivant immédiatement le contamination, durant 1 à 2 semaines, maximum 30 jours).


Les principales sources sont : le jetage, les larmes, l’urine, les crottins, le sang, le sperme… La transmission nécessite un contact étroit entre chevaux.


Après cette phase clinique, les juments et les hongres éliminent totalement le virus et ne sont donc plus contagieux. Seuls certains chevaux entiers peuvent rester excréteurs dans le sperme. Ils ne sont alors contagieux que s’ils sont reproducteurs.


Voie vénérienne : uniquement d’un étalon excréteur aux juments qu’il saillit ou qui sont inséminées avec sa semence (fraîche, réfrigérée ou congelée).


Après guérison clinique, environ 40% des étalons restent porteurs du virus dans les glandes annexes de l’appareil génital et excrètent le virus dans le sperme. Cette excrétion ne se fait que dans le sperme (un étalon excréteur n’est donc pas contagieux pour les autres chevaux, en dehors des juments qu’il saillit, ou éventuellement les autres chevaux qui pourraient entrer en contact avec son sperme ou son urine). Cette excrétion peut durer de quelques mois à toute la vie. Ce portage est sous dépendance de la testostérone (la castration le fait cesser), mais il peut cesser spontanément. L’étalon est alors débarrassé définitivement du virus.

Traitement


Les animaux guérissent spontanément. Un traitement atténuant les symptômes peut être mis en place (soutien de l’état général, soins locaux…).
Après guérison, juments et hongres se débarrassent du virus. Seuls les étalons peuvent devenir porteurs sains et sont alors excréteurs dans le sperme. Ils constituent alors le réservoir du virus.

Prévention


Prophylaxie sanitaire

  • Une mise en quarantaine de 3 semaines lors de l’introduction d’un nouvel animal est appliquée.
  • Les chevaux sont contagieux par voie respiratoire au maximum pendant les 3 semaines suivant l’infection.

Prophylaxie médicale

  • Un vaccin est commercialisé en France depuis juin 2005, il s’agit du vaccin ARTERVAC® (Fort Dodge).
  • L’efficacité n’est pas absolue sur les animaux porteurs (limite seulement la quantité de virus excrété).
  • La vaccination n’est donc valable que sur des chevaux sérologiquement négatifs (analyse de moins d’un mois avant la première injection de vaccin). En cas de rupture vaccinale, il est possible de reprendre la vaccination après un contrôle virologique négatif sur le sperme.

Protocole de vaccination

  • Primovaccination : 2 injections à 21-30 jours d’intervalle
  • Rappels tous les 6 mois (jusqu’à 8 mois pour tenir compte de la période de monte).
  • Le cheval vacciné produit des anticorps et devient donc positif au test de dépistage dans 90% des cas.