La Porcelle Enracinée :  


Pissenlit ou Porcelle enracinée ? Comment les reconnaître et faire éviter le Harper Australien à votre cheval 

La Porcelle enracinée (hypochoeris radicata) est une plante toxique pour les chevaux.  

La dose toxique n’est pas connue mais toute la plante est supposée toxique. D’ordinaire les chevaux ne la consomment pas et font naturellement le tri, mais en période de sécheresse ou de surpâturage ils peuvent être amené à le faire face à la raréfaction de l’herbe. 

Pour reconnaitre cette plante proche du pissenlit (photo sources : notesdeterrain.over-blog.com) 




Partie de la
plante à
observer
   
Caractéristiques
Tige Nue (sans feuille) avec des petites écailles
Pleine (en coupant à 2-3 cm au-dessus de la rosette
de feuilles) si on coupe au-dessous de la fleur, la
tige est creuse.
Sans latex (substance blanche qui s’écoule lorsque
l’on brise la tige) à 2-3 cm au-dessus de la rosette de
feuilles -selon le pied, un peu de latex peut
être libéré si on coupe 2-3 cm sous la fleur.
Ramifiée (une même tige peut porter plusieurs fleurs – 2 maximum)
Feuilles Toutes à la base (ou presque)
Forment une rosette (feuilles étalées en cercle à la base
de la plante quand la plante n’a pas encore produit de
hampes florales)
Epaisses
Portent des poils rêches nombreux
Fleurs Fleurs toutes ligulées (à 5 pétales fusionnés)
Face inférieure des fleurs extérieures rouge-brun
Face supérieure jaune vif
Bractées de l’involucre portant des poils rêches sur la nervure centrale

On la soupçonne fortement d’être à l’origine du harper Australien, mais les dernières études sur le sujet la désigne comme un facteur favorisant mais non suffisant au développement de la maladie.


Symptômes du harper australien :

Les chevaux atteints présentent un ensemble de troubles neurologiques, entrainant des symptômes principalement locomoteurs :

  • Une hyperflexion involontaire et bilatérale des postérieurs, visible en mouvement voire au repos dans les cas les plus graves.

Certains chevaux ne présentent de signes que lorsqu’ils reculent ou tournent très court.

L’animal pourra parfois aller jusqu’à se toucher le ventre à chaque mouvement des membres postérieurs.


Crédit photo : Haras Nationaux


  • Une amyotrophie, voire un amaigrissement
  • Du cornage et des anomalies du hennissement en cas d’atteinte neurologique du larynx. Le cheval pourra dans les cas les plus graves présenter des difficultés à déglutir ainsi que des bruits à la déglutition.
  • Du stress, de l’agitation parfois même de l’agressivité (envers l’homme mais aussi envers les autres chevaux).

Comment réagir (d’après les recommandations du RESPE) :


  1. Prendre les constantes du cheval : pouls, respiratoire, température
  2. Vérifier l’état d’hydratation à l’aide du test du pli de peau
  3. Faire un test de recoloration cutané au niveau des gencives
  4. Contacter son vétérinaire et lui faire de la suspicion (conserver un échantillon de la plante)
  5. Donner de l’eau sans aliment et ne pas mobiliser le cheval dans l’attente du vétérinaire