Contrairement aux élevages hors-sol, les élevages bovins sont considérés comme ouverts et les règles de biosécurité simples concernant la circulation des personnes et des véhicules sont souvent négligées, hormis en période d’épidémies (Fièvre aphteuse). Pourtant, cette voie d’entrée des germes est à prendre en compte.  Les personnes et les véhicules peuvent visiter successivement plusieurs élevages et transporter les microbes d’un élevage à l’autre. Les « visiteurs du dimanche » peuvent être également vecteurs de germes.

Il y a une seule entrée dans l’élevage, clairement identifiée. Le préalable est d’indiquer par un panneau de signalisation l’entrée sur un terrain privé. Un élevage ne se visite pas.

Un plan de circulation est établi en fonction des différentes zones de l’exploitation. L’accès aux véhicules doit être interdit sur le site de l’élevage. Le plan de circulation est matérialisé sous la forme d’un fléchage et/ou marquage au sol. Des barrières sanitaires peuvent être installées sous la forme de haies, chaînettes.

Un panneau indique une zone de parcage à l’extérieur des bâtiments. L’intervenant signale son arrivée par téléphone ou par une sonnette à l’entrée de la zone d’élevage. Il ‘entre pas dans la zone d’élevage sans autorisation, et en respectant des mesures d’hygiène.

Les véhicules de livraison (aliment, paille), du marchand d’animaux, doivent avoir un circuit bien défini, en respectant, idéalement, le principe de la marche en avant : entrées vers sorties sans croisement de flux dans l’espace.

Il ne faut pas permettre aux transporteurs d’animaux vivants (vente pour la réforme ou pour la reproduction) d’entrer dans les bâtiments. Conduire plutôt l’animal vous-même au lieu d’embarquement. Les veaux mâles doivent être logés dans des niches individuelles à l’extérieur des bâtiments.

Le véhicule de l’équarrissage emprunte un circuit qui lui est réservé, et l’écart des bâtiments d’élevage, ce qui impose le dépôt des cadavres à l’extérieur de la zone de d’élevage.

Pascal LE BEGUEC GDS 53