L’Histoire des Cobs Normands

Le cob normand, issu du croisement de juments normandes et d’étalons pur-sang anglais, n’a émergé en tant que race qu’au XXème siècle. Appelé originellement le carrossier normand, il était principalement utilisé pour tracter des véhicules pour le transport de personnes, d’où son nom.

Avec l’invention de la voiture le cob normand perd de son intérêt, mais retrouve une certaine utilité durant la Première Guerre Mondiale, pour l’artillerie. Franc avec beaucoup de force, il est en effet idéal pour tirer les canons. Après les guerres, les chevaux de trait quittent ville et campagne, et la plupart d’entre eux subissent un alourdissement de la race pour la boucherie. Le cob normand échappe toutefois à la règle et est utilisé pour la production du Selle Français (via le croisement d’une jument cob normand avec un étalon pur-sang anglais).

A la création de la race dans les années 50, les éleveurs reprennent le terme britannique COB qui désigne un cheval cubique, pouvant être aussi utile pour l’attelage que pour la monte.

Caractéristiques

Le cob normand est un cheval harmonieux et rustique. Il a l’aspect d’un cheval de sang plus étoffé. De taille moyenne, il mesure entre 1m58 et 1m71.

Les seules robes acceptées par le Stud Book de la race sont toutes les nuances de bai et de l’alezan et le noir pangaré ainsi que les balzanes, marques et listes éventuelles. Il pèse entre 500 et 900 kg.

Le cob normand reste un très bon cheval d’attelage mais il n’en est pas moins un cheval polyvalent qui peut convenir à de nombreuses disciplines. Son tempérament vif le rend idéal pour l’équitation de loisir et de compétition.

Les chiffres des Cobs Normands

154 immatriculations enregistrées en 2017 (187 en 2016), soit 2% du total des immatriculations de chevaux de trait.

L’anecdote à placer dans les soirées

Assimilés à des usagers de la route, les attelages sont soumis au même code de la route que les automobilistes : depuis 1954, les chevaux ne sont plus prioritaires.